L’environnement désigne l’ensemble des éléments qui constituent le milieu de vie d’un être vivant. Il existe de nombreuses ressources naturelles sur et sous la terre que l’homme utilise pour satisfaire ses besoins (faune, flore, plantes, minéraux, eau, etc.). La surexploitation de ces ressources naturelles est à l’origine de la dégradation de l’environnement, c’est-à-dire de la pollution de l’eau, de l’air et des milieux naturels. Protéger l’environnement, c’est contribuer au développement durable qui, selon les spécialistes de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement, est “un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs”. Dans cette perspective, l’OCDD soutient que le problème à résoudre concerne les mesures à prendre pour conserver et entretenir ces ressources naturelles en vue de concilier développement économique, progrès social et préservation de l’environnement.
De plus en plus, les questions environnementales prennent de l’ampleur et s’inscrivent dans la vie quotidienne et surtout dans les priorités des populations. Cependant, au Cameroun, comme dans la plupart des pays pauvres, compte tenu des nombreux défis qui se posent à leur développement, peut-on dire que cette préoccupation mondiale revêt la même importance ? Il est important de noter que malgré les efforts consentis par les pouvoirs publics en la matière : l’adoption de la loi n° 96/12 du 5 août 1996 relative à la protection de l’environnement et à la lutte contre la pauvreté. 96/12 du 5 août 1996 portant loi-cadre sur la gestion de l’environnement, la création du ministère de l’Environnement et des Forêts et de ses différentes directions régionales, la mise en place du programme national de gestion de l’environnement, le problème reste complexe à plusieurs égards : faiblesse des organisations de la société civile prêtes à lutter pour la préservation de l’environnement, désintérêt de la société pour les questions environnementales, difficulté de définir des objectifs de développement durable et de les mettre en œuvre, déforestation, gestion des déchets et pollution des eaux, forte pression des entreprises multinationales sur les ressources non renouvelables (pétrole, autres minerais), etc.
Fort de ce constat, l’OCDD, dans sa vision, entend contribuer efficacement à l’amélioration de la gestion de ces urgences, car la protection de la terre, de la mer, de l’air et enfin de l’homme est un impératif collectif qui nécessite des actions appropriées et dignes pour une vie présente et future équilibrée. Dans cette optique, l’OCDD, conscient que la jeune génération est l’avenir de l’humanité et le porte-flambeau des bonnes pratiques environnementales, envisage de mobiliser cette population cible à travers des actions de sensibilisation et d’éducation à l’environnement. L’objectif est de faire découvrir aux jeunes, à travers une approche participative, l’importance des enjeux environnementaux ainsi que ceux liés au changement climatique. Par ces actions, l’OCDD entend faire prendre conscience des enjeux écologiques : la protection des espèces naturelles, le maintien et la conservation des ressources naturelles.
L’éducation à l’environnement est l’un des moyens utilisés par l’OCDD pour contribuer à atténuer l’impact de l’homme sur l’environnement local. Dans nos activités, nous encourageons la formation d’équipes pluridisciplinaires pour mettre en œuvre une politique environnementale rationnelle. Sensibiliser les populations rurales et urbaines à la nécessité de protéger l’environnement et aux actions nécessaires à la séquestration du carbone (stockage à long terme du dioxyde de carbone hors de l’atmosphère). De même, nous considérons le développement durable comme la seule solution possible aux graves atteintes à l’environnement. En cela, l’OCDD tient compte de l’objectif de développement durable (ODD) 13, qui donne la priorité aux actions utiles pour atténuer le changement climatique. Elle considère donc qu’il est urgent et nécessaire d’œuvrer durablement pour réduire les effets des activités humaines qui affectent le climat. Pour cela, elle propose d’éduquer, de sensibiliser et d’informer le public, autant d’actions menées en amont pour se protéger en aval.
En bref, que doit faire notre société pour contribuer à réduire les gaz à effet de serre d’origine humaine et prévenir les conséquences naturelles du changement climatique ? C’est une question fondamentale qui transcende les opinions partisanes et dont la réponse nécessite la mobilisation de toute l’humanité.